L'Apostille, 18 novembre 2012

L’Apostille, 18 novembre 2012

Bonjour à tous,

Trois hommes partent en vacances avec une idée en tête, répondre aux pulsions de leur passion pour l'astronautique. SAR Sylvain Bélair, Michel Burelle et Yvon L'Abbé ont décidé de partager quatre jours dans la visite de musées sur l'histoire de la conquête spatiale.
En première partie de la soirée de mercredi dernier, Michel Burelle entreprit de nous raconter ce voyage dans le nirvana du space cadet. Ponctué par de nombreuses photos, il résuma les étapes de ses quatre journées chez les adeptes du J'm'envoie en l'air. Une marche dans le Hall of fame de ceux qui ont écrit l'histoire, de ceux qui ont amadoué la sphère inhospitalière du grand vide. Michel commente la visite des bases de lancement, anciennes et nouvelles, les appareils de vol ou leurs répliques, des premières combinaisons spatiales aux salles de contrôle, et ce, avec tout l'enthousiasme qu'on lui connaît. Il s'est même payé une rencontre avec des personnages marquant l'histoire de cette aventure. Dont, un gros quarante-cinq minutes avec un certain Jim McDivitt, commandant du vol d'Apollo 9. Une entrevue bonbon par laquelle Michel éclaircit un petit mystère.
Somme toute, un beau voyage passionnant, instructif et divertissant.
Bon, Sylvain et Yvon étaient présents, mais c'était probablement par nécessité. Ça peut remplacer un GPS, où je ne sais trop quoi.
L'ardeur enflammée du raconteur qu'est Michel, lui a fait défoncer le temps qui lui était imparti. Il repoussa la pause à 9h25, et dans la foulée, balança Roger Ménard dans les orties. Le pauvre, il n'avait plus qu'à s'en remettre à panser ses blessures et de remettre sa présentation sur le site web Calsky à une date ultérieure.

Le 17 octobre dernier, Yvon nous présenta sa réflexion concernant la résolution de la dynamique, ou de la mécanique, de l'énergie sombre. Une formulation par laquelle il explique la transmutation ou la sublimation de matière en espace.
Yvon croit que le mûrissement de son idée est prêt pour la diffusion, il veut rencontrer les gens qui ont l'autorité de confirmer ou d'infirmer cette hypothèse. Toutefois, il voudrait bien qu'on lui reconnaisse des droits d'auteur. Et c'est pourquoi qu'en deuxième partie de la soirée, il nous dévoila sa grille d'analyse, celle qui représente l'aboutissement de son calcul et par le fait même, il demanda aux membres présents de signer une attestation de présence qui pourrait servir de preuve quant à la date de la première diffusion. Il a certes pris d'autres moyens, mais c'est une disposition supplémentaire.
Je ne saurais m'exprimer ou préciser sur la véracité de cette hypothèse. Cependant, l'idée est très séduisante, suffisamment du moins pour capter l'attention d'une certaine sphère d'érudit. Yvon titille déjà l'intérêt des instances adéquates et concernées à l'avancement de son projet d'étude.
En ce qui me concerne, le résultat importe peu, mais quoi qu'il en soit, je ne peux qu'appuyer et féliciter la motivation d'un homme qui pousse son idée jusqu'au bout.
Bonne chance Yvon.

Mercredi prochain, c'est la présentation de Luc Turbide sur un des livres d'Hubert Reeves, Patience dans l'azur. L'histoire relatant les faits qui ont construit l'Univers tel que nous le concevons aujourd'hui. Un exposé présenté dans le cadre de la quinzaine des sciences, et pour laquelle le grand public est invité. Le sujet est peut-être le meilleur pivot pour la compréhension du néophyte. Quiconque dans votre entourage se serait un jour posé la question du pourquoi ou du comment de l'Univers devrait être assis parmi nous mercredi prochain. Cette présentation constitue un premier pas, une pierre d'assise.

Sur ce, il ne me reste plus qu'à vous souhaiter de passer une bonne semaine, servez-vous du bon temps, prenez bien soin de vous et au plaisir de vous revoir bientôt.
Si le coeur vous en dit, profitez de la prochaine réunion comme occasion, et ne vous gênez surtout pas pour emmener parents et amis.
Plus on est d'amateurs et plus on amate! C'est ce que l'on dit du moins... Enfin, quelque chose comme ça.

Gilles Brisson