L'Apostille, 25 mars 2012

L’Apostille, 25 mars 2012

Bonjour à tous,

Les « Ciel de saison » se suivent, mais ne se ressemblent pas. Certes, les objets et les étoiles sont bien fixés, les planètes et leur cortège ont bien leur caractère, tous biens prévisibles en raison d’une mécanique précise et bien huilée. Mais outre les phénomènes rares et passagers, leur description pourrait s’avérer redondante si c’était fait sans considération aux caractéristiques du présentateur. Le volubile Pierre Paquette, armé de son nouveau logiciel à transition ultra rapide, approuvé par des concepteurs de parc d’attractions, entreprit de nous décrire le ciel de la prochaine saison. Tournis et vertiges accompagnaient les magnifiques images du ciel profond.
Nous avons aussi eu droit à une glose sur la définition de la magnitude relative d’un objet étendu. Une formule exploratrice comparant la magnitude à l’épaisseur d’une couche de confiture sur un pain grillé. Explication plus ou moins convaincante, farfelue, mais plutôt amusante. Le spectre de la culture « à la beurre de pinotte » de Michel burelle planait au dessus de la tête de Pierre à ce moment-là. Cet intermède n’était pas sans rappeler celui de sa dernière présentation dans laquelle nous avons eu droit à une scène disgracieuse. Celle où Pierre, en position renversée et exhibant des jambes de grenouille en chute libre, tout en nous lisant un nom compliqué à l’envers. Un souvenir visuel inaltérable. De ce fait, je remercie les plus hautes instances qu’il ne portait pas un short trop ample ce soir-là.
À quoi sommes-nous en droit de nous attendre la prochaine fois? Je sais, pour l’avoir entendu, que Pierre peut danser le moon walk en culotte de sumotori en jouant du mirliton… Ayoye! Pour ceux qui ont de l’imagination.
Quoi qu’il en soit, mercredi dernier Pierre nous livra le ciel de saison avec tout le professionnalisme que l’on lui reconnaît. Un ciel bien tranché, présenté avec les objets usuels, mais tout en nous invitant à sortir des sentiers battus en poussant un peu plus l’exploration de nos constellations.
Le hasard avait favorisé une météo exceptionnelle pour cette journée de mercredi dernier. En effet, une météo inopinée avec sa chaleur d’été et son ciel dégagé, avait déroulé un tapis rouge jusqu’au stationnement arrière du Boisée Papineau. C’est pourquoi, et avec l’accord de Pierre, nous avons écourté la soirée en la terminant à 21h pour tous nous retrouver dans le stationnement, autour du télescope de Normand Rivard qui avait pressenti l’opportunité. Vénus, Jupiter, Mars et quelques galaxies se sont senties épiées pendant que Sirius et Orion, ébahies, nous regardaient déambuler en tenu d’été.
Soirée quelque peu irréaliste où les vingt-sept degrés Celsius de l’après-midi ne s’étaient pas encore épuisés et où le short d’Yvon faisait un pied de nez à cette sage maxime préceptorale qui affirme que : En avril, ne te découvres pas d’un fil. De toute façon, elle ne s’appliquait pas puisque nous n’en étions encore qu’au mois de mars.
Cette sortie se voulait inévitable et nous avons su en profiter.

Jean-Marc a lancé l’ouverture des inscriptions pour le camp de printemps qui se tiendra les 27,28 et 29 avril 2012. Cet évènement demeure, et ce, depuis toujours, le haut lieu des activités de l’astronome amateur. Pour certains, il se révèle un pivot. Pour beaucoup, c’est une fin de semaine de partage et d’apprentissage. Mais beau temps ou mauvais temps, c’est toujours une période agréable.
De plus, j’aurai le plaisir, en compagnie de ma fille Janie, d’André Choquette, de Lucie Gagné et de Gilles Caron, de vous préparer les trois repas et collations.
Jean-Marc, dans sa grande sagesse, conserve les frais d’inscription qui s’élèvent à 120.00 $ par personne, tout inclus.

Pour la soirée de mercredi prochain, je me suis vu dans l’obligation de laisser mon télescope aux mains de Jean-Marc Richard qui s’en servira pour une démonstration de nettoyage. Mon statut de président m’oblige à certains sacrifices semble-t-il, c’est ce que l’on m’a laissé entendre du moins.
Cette séance sera succédée, ou précédée, d’une bonne ration des restants de la veille servie par André Choquette.

Sur ce, je vous souhaite de passer une belle semaine, prenez bien soin de vous et au plaisir de vous revoir bientôt.


Gilles Brisson
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