L'Apostille, 27 mai 2012

L’Apostille, 27 mai 2012

Bonjour à tous,

Gilles Frigon, Yves Dufour, Jean-Marc Richard et Jean-Marc Miljours ont constitué la première équipe de travail à présenter leur sujet du programme de création astronomique lancé il y a quelques mois. Le hasard leur avait attribué comme sujet, les constellations. Sous quatre aspects, des constellations aux amas d’étoiles en passant par les illusions d’optique et un système d'orientation par le saute étoile, les quatre de l’équipe ont décortiqué le sujet.
Gilles débuta un tour d’horizon par les constellations autour de la polaire tout en évoquant les bagarres de Zeus et d’Era qui donna naissance à la constellation de la Grande Ourse, ou de Cassiopée, l’orgueilleuse, qui enchaînée à son trône, était condamnée à tourner autour du pôle céleste.
Yves, affirmant que les constellations n’ont pas vraiment d’existence. Que par une illusion d’optique, nous donne un dessin qui, vu d’un autre angle, ne ressemble plus du tout à rien. Il élabora aussi sur les notions de magnitudes apparentes et absolues, tout en dérivant sur la valeur de l’invention du parsec. Selon la définition personnelle d’Yves, le parsec serait une conception d’astronomes, dont le seul but serait d’être les seuls à la comprendre.
Jean-Marc Richard rétablit la situation en expliquant la vraie définition qui était supportée par des schémas et des graphiques.
Jean-Marc Richard releva, au retour de la pause, la suite de la séance en évoquant les astérismes que dessine la position de certaines étoiles, lesquelles peuvent servir de guide et de repères dans l'observation du ciel. Soulignant le trajet classique à l'intérieur de la Grande Ourse pour trouver l'étoile Polaire, ou en sens inverse, passer par Arcturus et ensuite Spica. Une méthode facile qui permet de se retrouver avec aisance parmi le fouillis que semble présenter le ciel étoilé.
Finalement, Jean-Marc Miljours conclut par une présentation sur les amas d'étoiles. Les différences intrinsèques entre les amas ouverts et les amas globulaires. De leur constitution, de leur évolution et de leur disposition. Répondant à son propre questionnement, il nous en livra les résultats de sa recherche.
Merci à vous quatre Messieurs, vous avez bel et bien démarré le projet, il ne tient plus qu'aux autres équipes de suivre vos traces, et particulièrement à moi.

Sur les vingt-cinq minutes disponibles avant la fin de soirée, Jean-Marc Richard exploita le moment pour nous présenter le PowerPoint de la FAAQ concernant le transit de Vénus du 5 juin prochain. Les protagonistes qui produiront cet évènement, la mécanique à l'oeuvre, ainsi que les prévisions et les mises en garde. Un rappel que cette date commence à grossir sérieusement dans le collimateur.

Un grand ménage des revues qui devenaient encombrantes dans nos classeurs a été effectué par notre bibliothécaire Gilles Caron mercredi dernier. Les documents sélectionnés ont été exposés durant toute la soirée et quiconque était désireux d'en prendre possession était convié à se les procurer. Plusieurs ont profité de l'occasion et en sont repartis avec leur trésor.
Gilles m'a confié que l'expérience future fut un succès, et qu'il n'attendra plus aussi longtemps pour récidiver.

Mercredi prochain, c'est demain ça, eh oui, il m'arrive de plus en plus souvent de livrer l'Apostille le mardi, c'est ce qui arrive quand on travaille trop, nos recevrons deux autres de nos membres. Michel Burelle nous présentera la future sonde martienne Curiosity. Je parie qu'il n'y manquera pas de détails. Et Daniel Provençal qui nous fera part de son expérience personnelle lors du transit de Vénus de 2004. Une grosse soirée est à prévoir.

Sur ce, je tiens à vous souhaiter de passer une bonne semaine, prenez bien soin de vous et au plaisir de vous revoir bientôt.



Gilles Brisson