Gilles Brisson
Nombre de messages : 173 Age : 65 Localisation : ici, et là de temps à autre Date d'inscription : 10/04/2008
| Sujet: L'Apostille, 16 décembre 2012 Lun 17 Déc - 23:47 | |
| L’Apostille, 16 décembre 2012 Bonjour à tous,
Michel Burelle nous présenta le dernier chapitre de la saga Apollo mercredi dernier. Dans une salle bien remplie du Cosmodôme, la mission Apollo 17 résonna à nouveau sous la verve et la loquacité de Michel. Un reportage exhaustif sur une période de deux ans et soulignant le quarantième anniversaire de cette conquête sans commune mesure. D'abord avec le programme Mercury, ensuite le programme Gemini, le programme Apollo voit le jour et ils ont dix ans pour envoyer un homme sur la Lune et de le ramener sain et sauf, dixit John F Kennedy. 1969, Apollo 11 se pose sur la Lune, on plante un drapeau. 1970, Apollo 12 fait de la science. Apollo 13, c'est la catastrophe, on ramène trois astronautes en perdition, c'est l'échec réussi. Apollo 14, on explore et on joue au golf, on test un fer 6 sur trois balles. Apollo 15, on confirme Galilée avec une plume et un marteau. De plus, ils ont apporté une jeep, un américain sans son char! Ben voyons donc. Apollo 16, la routine s'installe, mais pour un test de gravité, un astronaute tombe sur le dos, il termina sa sortie avec de l'adrénaline jusqu'aux cheveux. Apollo 17, c'est la dernière, la seule mission avec un vrai scientifique. Les missions 18, 19 et 20 ont été annulées. Michel mit en relief les qualités essentielles, voire exceptionnelles à l'aboutissement d'un tel projet. Un amalgame de témérité et de courage, de la folle nécessité du dépassement alimentée par un impératif d'hégémonie. Voilà en grands titres ce qu'il avait à partager par son discours ponctué par de nombreuses vidéos. La notoriété de Michel n'est plus à démontrer, à l'instar d'Obélix, il est tombé dans un bouillon d'astronautique étant petit. Et de par son verbe et sa prose, il a captivé notre attention tout en nous faisant revivre cette épopée. Les quarante années nous séparant de ces évènements perdaient de leur signification sur ce pont de Burelle. Grand merci Michel pour tout ce travail.
Il n'aura échappé à personne le fait que je m'amuse allègrement avec le statut social de Sylvain Bélair, notre directeur du Cosmodôme, et qu'il me plaît de le coiffer de la couronne d'un roi plus ou moins vaniteux. Son altesse royale que j'écris. Quiconque rencontre Sylvain se rend très vite compte que ce quolibet ne lui sied d'aucune façon. La personnalité de Sylvain fait de lui une personne agréable et de bonnes compagnies. Mais voilà que Sylvain m'informait dernièrement qu'il serait plus juste que je m'adresse à lui sous le vocable: Son Excellence Monsieur Sylvain Bélair. En effet, de par les fonctions qu'il a déjà occupées, ou qu'il occupe encore, son nom est précédé de cette épithète digne des hautes instances diplomatiques. Certaines correspondances lui parviennent affublées de ce prédicat honorifique. Me voici abasourdi par ma méconnaissance, une lacune dérivée de mon inculture. Pour en souligner mon erreur, cette inadéquation, Son Excellence m'attendait mercredi dernier à l'entrée de la salle de réunion, bien callé sur son trône. Affichant une attitude semblant vouloir dire, ne serait-il pas des plus agréable que la plèbe, le vulgum pecus, le troupeau, ne puissent plus s'adresser à Sa hauteur? Et n'en soient réduits qu'à l'admiration? Les aspirations de Sa prestance sont sans limites. Une génuflexion, même gracieusement exécutée, demeure impertinente, voire insolente. J'ai pourtant bien essayé, une photo en fait foi, mais demeure sous interdit de publication. Nous voici en présence d'une précellence, voire une entéléchie aristotélicienne, Son excellence dégage sans pour autant se badrer d’un parfum. Il nous incombe de nous auto éduquer à reconnaître Sa sapidité. Certes, l’apprentissage sera long et fastidieux, mais Son excellence consent de bonne foi à ce sacrifice. Mille excuses Son excellence, même si elles ne peuvent que démontrer ma bonne foi et demeure impuissante à percer votre sphère de mésestime.
Mercredi prochain est réservé pour notre souper de Noël, trente-cinq personnes y participeront. L’évènement constituera la dernière réunion de l'année 2012. En effet, les 26 décembre 2012 et 2 janvier 2013 sont placés à l'intérieur des deux semaines de fermeture du Pavillon du Bois Papineau, et c'est très bien ainsi. Un congé de deux semaines qui sera mis à profit.
Sur ce, je vous souhaite de passer une bonne semaine, prenez bien soin de vous et je demeure dans le plaisir de vous rencontrer bientôt.
Gilles Brisson 115
Dernière édition par Gilles Brisson le Mar 18 Déc - 9:26, édité 1 fois | |
|
Michel Renaud Admin
Nombre de messages : 791 Age : 71 Localisation : Laval / Boisbriand Date d'inscription : 06/04/2008
| Sujet: Re: L'Apostille, 16 décembre 2012 Mar 18 Déc - 0:56 | |
| | |
|